PGO : une entreprise familiale française qui perpétue la tradition des voitures de sport

PGO : un constructeur automobile français spécialisé dans les voitures de sport de petite série

La marque PGO lancée en 1985 par 3 frères, Pierre, Gérard et Olivier Prévot. Ses trois artisans passionnés d’automobile,  fabrique des répliques de Lotus Super Seven, d’AC Cobra et de Porsche 356 Speedster. Ce petit constructeur français installé près d’Alès depuis 13 ans. La gamme est courte mais pertinente, proposant trois modèles. Chaque un ayant le même moteur BMW turbocompressé L4 L1.6L 184 ch (celui de la Mini Cooper S) en remplacement du moteur Peugeot 2.0 L 140 ch et un châssis identique et original à PGO.

La Cevennes Water Snake au salon de Shanghai

Son nom, Water Snake. Une appellation étonnante que PGO justifie de  »serpent d’eau qui se faufile et glisse a tout vitesse ». Techniquement, cette Cévennes est_dotée d’une carrosserie en fibre de carbone teintée en bleu.

Un kit aérodynamique comprenant un spoiler avant et un becquet arrière lui est spécifique. Ainsi que des pièces d’aluminium rouge (poignée, cerclage des feux arrière) et les blocs optiques à LED. Egalement développés; Le système de freinage, la ligne d’échappement ainsi que les amortisseurs réglables en hauteur.

Le confidentiel PGO souhaite avec ce modèle s’ouvrir au marché chinois pour lequel il ne cache plus ses ambitions. Elle ne représente pas l’archétype des modèles dont les habitants de l’Empire du Milieu sont friands (grandes berlines). Ainsi les voitures de la marque mettent en avant leurs qualités alliant luxe et technologie. PGO compte développer une offre spécifique pour le pays afin de se faire une place au soleil.

PGO SPEEDSTER II

S’il fallait décerner un prix à la meilleure production inspirée de la mode vintage, la PGO trusterait la plus haute marche du podium. Inspirée de la Porsche 356, la Speedster II exhale avec brio les réminiscences des 30 Glorieuses.

Tous les ingrédients sont présents : les courbes sensuelles du capot à l’avant, les petits feux ronds, les minces pare-chocs, la double grille d’aération du moteur et les deux échappements.

Avec son gabarit ramassé, la Speedster II dégage un charme et une sympathie immédiates auprès de la gent masculine. Toutefois il apprécie son caractère sportif tandis que les femmes craquent pour ses formes arrondies. Durant les 48 heures à son volant, je n’ai eu que des compliments. Interloqués, beaucoup me demandent la marque de cette voiture qui sort vraiment de l’ordinaire et restent incrédules lorsque je leur réponds presque avec fierté que c’est du « made in France ».

PGO bénéficie d’une dérogation

La Speedster II, comme les autres modèles du constructeur gardois, l’est_presque aussi par son moteur emprunté à un modèle qui date un peu : celui de la Peugeot 206 S16 aux normes Euro IV. PGO bénéficie donc d’une dérogation pour pouvoir_être encore commercialisé cette année avant l’arrivée d’un modèle répondant aux normes Euro V, probablement à la rentrée. Il semblerait que ce soit un bloc en provenance de l’allemand BMW qui remplacera le sochalien. Une information que refuse de commenter le constructeur bavarois.

Placé en position centrale arrière, il délivre 140 ch dans une sonorité grave retravaillée. Une puissance qui semble modeste vu la plastique avantageuse et racée de l’engin. Toutefois elle fait plutôt bonne figure compte tenu du poids qui revendique moins d’une tonne sur la balance (980 kg). Le 0 à 100 km/h expédié en moins de 7 secondes pour une vitesse maxi de 215 km/h.

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