La Simca 1000 Coupé présente des lignes fines, équilibrées, rendant la voiture très élégante.
Histoire de la Simca 1000 Coupé. C’était en 1961, Simca lançait sa nouvelle voiture populaire, la Simca 1000. Une voiture à moteur arrière, au design assez carré mais plus moderne que la Simca Aronde. La voiture est sympathique mais pas vraiment sexy. Nous allons donc essayer de régler ce problème en demandant à un styliste italien de se pencher sur son cas.
Simca n’est pas le premier constructeur français à se lancer dans une telle aventure. Dès les années 1950, Renault noue une relation avec Ghia, qui travaille sur la Dauphine ou ses dérivés en Floride et sur la Caravelle. Peugeot a commencé à travailler avec Pininfarina sur la 403 et la 404 est allée encore plus loin. Chez Citroën, le styliste italien s’appelle Flaminio Bertoni… et il travaille de chez lui.
Les bâtisseurs de Poissy vont donc frapper à la porte de Bertone. Moins en vue que ses rivaux d’avant-guerre, l’entraîneur turinois monte en puissance à la fin des années 1940 en travaillant sur des Fiat et des Lancia. Mais surtout, avec l’Alfa Romeo pour laquelle il s’est fait connaître, ses concept-cars BAT se sont démarqués et les versions Giulietta Sprint et SS ont livré d’excellents produits.
Simca demande donc à l’italien de prendre la base technique de la Simca 1000 et d’en faire un coupé. Mécaniquement on en profite pour une petite cure de vitamines. Le 944 cm³ est conservé mais la puissance passe de 39 à 52ch. L’auto est toujours plutôt légère et file à 140 km/h.
Extérieurement
En termes de lignes, Bertone a créé un coupé élégant pour Simca. La façade est élégante sans être résolument originale. L’arrière est plus intéressant avec un toit qui descend rapidement et s’incline légèrement vers l’arrière assez longtemps… car c’est là que se trouve le moteur. Si ces lignes rappellent la Fiat 850 Sport, c’est normal, c’est aussi une création Bertone. En revanche, c’est Simca qui est arrivé en tête.
Dévoilée au Salon de Genève 1962, la Simca 1000 Coupé n’évoluera pas. Sa carrière commerciale sera plutôt timide. S’il était encore simple, le mode de production qui l’a amené à être assemblé en Italie avant d’être expédié en France pour la vente serait très limité et coûteux. Résultat : elle était deux fois plus chère que la berline, et seulement 10 124 voitures ont trouvé preneur en cinq ans. (Tous les modèles Bertone)
