Ferrari 250 GT Berlinetta TDF 1956 : La quintessence de la voiture de sport classique

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Une beauté élégante et une performance exceptionnelle, la Ferrari 250 GT Berlinetta TDF est une icône de l’automobile

L’histoire de la Ferrari 250 GT Berlinetta TDF est liée au pilote espagnol Alfonso de Portago. Issu d’une célèbre lignée de la noblesse espagnole, il se fait repérer en 1954 et 1955 en course, au volant de voitures de sport 4 cylindres mais aussi des Lancia D50 rachetée par Ferrari et engagées en F2.

En 1956, il est une des base de Ferrari et les résultats vont être là, surtout à l’automne. Au volant de la Ferrari 250 GT Berlinetta 0557GT, la bleue de cet article, il remporte le Tour de France Automobile. Gendebien sur une GT classique prend la troisième place. Ferrari a réussi son coup.
En plus de cette victoire, De Portago va remporter les Coupes du Salon sur le circuit de Montlhéry, avec le même châssis.

Galerie Photos / Ferrari 250 GT Berlinetta TDF

Des modifications en fin de saison

La Ferrari 250 GT Berlinetta va être donc modifiée en fin de saison! avec l’ajout d’ouïes d’aération et des modifications de forme de la carrosserie.
La voiture va évoluer de nouveau au Printemps avec le passage à trois ouïes sur le custode. Aux Mille Miglia, De Portago se tue, il ne défendra pas son titre…
Les résultats en course sont encore là, Gendebien et Frère remportent les 12h de Reims avec une voiture engagée par l’écurie Francorchamps, devant Hill et Seidel, et Gino Munaron, eux aussi sur des Ferrarit 250 GT Berlinetta.

A la fin de l’année, le TDF est donc une nouvelle fois un terrain de jeux parfait pour la Ferrari. Gendebien et Bianchi gagnent la course pour l’Ecurie Francorchamps, devant deux autres Ferrari 250 GT Berlinetta !
Comme en 1956, le vainqueur enchaîne avec la victoire aux Coupes du Salon.

Nouvelles victoires

En 1958, les voitures voient de nouvelles victoires comme aux 3 h de Pau. Mais aussi des places d’honneur aux 12 h de Reims ou Sebring.
Encore une fois, le Tour de France est le terrain de jeu de la Ferrari 250 GT Berlinetta. Gendebien et Bianchi gagnent une nouvelle fois la course, et les autres voitures sont 3e, 4e et 5e !

En 1959, les voitures voient pour la première fois la piste mythique des 24h du Mans. Beurly et Eldé pour l’Ecurie Nationale Belge se classent 3e, devant la voiture de Pilette et Arrens pour le NART. Cette dernière est une Interim, plus réellement une Berlinetta au niveau de la forme, mais elle en garde la technique. Ce sont des LWB avec les carrosseries des SWB qui vont apparaître.
Au Tour de France, c’est encore la Berlinetta de Gendebien et Bianchi qui l’emporte. Quatre victoires de suite pour cette Ferrari 250, ça y est, elle y a gagné son surnom de “Tour de France”.

Les nouvelles SWB vont éclipser les Berlinetta pour les années à venir. Finalement ce sera les Mille Miglia 1961 qui apporteront les dernières lettres de noblesses de la voiture. Pour la dernière édition de la course, c’est Gunnar Anderson qui reporte la dernière édition de la course. Site officiel Ferrari