Lancia Beta Montecarlo Turbo Groupe V 1981 – Le retour de Lancia au championnat du monde d’endurance.
En 1981, Lancia revient sur le devant de la scène avec une bête de course : la Beta Montecarlo Turbo Groupe V. Ce bolide, taillé pour l’endurance, n’a rien d’un simple coupé. Il incarne le savoir-faire italien, la passion de la compétition et une audace mécanique qui fait tourner les têtes. Après des années d’absence, Lancia frappe fort. Et franchement, on ne s’y attendait pas. Grâce à une collaboration avec Dallara, Abarth et Pininfarina, cette voiture devient une arme redoutable sur piste. Elle ne cherche pas à plaire à tout le monde, mais elle séduit les vrais mordus de sport auto. C’est une voiture qui a du caractère, et ça se voit dès le premier regard.
Design extérieur : Une gueule de brute, mais classe
La Lancia Beta Montecarlo Turbo ne fait pas dans la dentelle. Son look est agressif, presque intimidant. Pourtant, elle garde une certaine élégance grâce à la patte de Pininfarina. Le châssis monocoque est retravaillé par Dallara, avec des sous-châssis tubulaires à l’avant et à l’arrière. Résultat : une silhouette racée, taillée pour la vitesse. Les ailes larges, les prises d’air béantes et le spoiler arrière imposant ne sont pas là pour faire joli. Ils servent à coller la voiture au sol, même à fond les ballons. Le plastique noir domine, surtout à l’avant. C’est brut, c’est audacieux, et ça marche. On sent que cette voiture a été pensée pour la piste, pas pour les salons. Elle respire la performance. Et franchement, elle en impose. Même à l’arrêt, elle semble prête à bondir.
Motorisation : Petit moteur, grosses performances
Sous le capot, c’est du sérieux. La Beta Montecarlo Turbo embarque un bloc Abarth de 1425 cm³. Pas énorme, mais attention : il est gavé par un gros turbo KKK. Avec une culasse 16 soupapes, ce moteur crache jusqu’à 500 chevaux. Oui, tu as bien lu. Et tout ça dans une caisse de 780 kg. Autant dire que ça pousse fort. Le rapport poids/puissance est juste dingue. Sur circuit, elle dévore les virages et explose les chronos. Le moteur est nerveux, brutal même. Il ne pardonne pas les erreurs, mais il récompense les pilotes audacieux. Grâce à la réglementation du Groupe V, Lancia a optimisé chaque gramme et chaque cheval. C’est pas juste une voiture rapide, c’est une machine à gagner. Et elle l’a prouvé, en dominant sa catégorie pendant plusieurs saisons.
Intérieur : Minimaliste mais fonctionnel
L’intérieur de la Montecarlo Turbo ? Franchement, c’est pas le grand luxe. Mais c’est pas le but. Ici, tout est pensé pour la course. Pas de gadgets inutiles, juste l’essentiel. Le cockpit est serré, mais bien agencé. Les commandes tombent sous la main, le volant est petit et précis. Les sièges baquets te plaquent au sol, même en pleine accélération. Le tableau de bord est épuré, avec juste ce qu’il faut pour surveiller les paramètres vitaux. C’est brut, c’est efficace. Et c’est exactement ce qu’on attend d’une voiture de compétition. Pas de cuir, pas de bois, juste du métal et du plastique. Mais ça fonctionne. On se sent pilote dès qu’on s’installe. Et ça, c’est priceless.
Tarifs Beta Montecarlo : Une rareté qui coûte cher
À l’époque, la Beta Montecarlo n’était pas donnée. Mais aujourd’hui, c’est carrément une pièce de collection. Les modèles Groupe V sont ultra rares. Si tu veux en choper une, prépare le chéquier. Les prix grimpent vite, surtout pour les versions bien conservées. On parle de plusieurs centaines de milliers d’euros pour un exemplaire en bon état. Et encore, faut réussir à en trouver une. Les pièces sont rares, l’entretien est pointu, mais le plaisir est immense. C’est pas une voiture pour aller chercher le pain. C’est une légende sur roues. Et ça, ça n’a pas de prix.
Concurrents Beta Montecarlo : Pas facile à battre
Dans sa catégorie, la Montecarlo Turbo avait du répondant. Porsche, BMW, Ford… tous avaient leurs armes. Mais Lancia a su tirer son épingle du jeu. Grâce à son poids plume et son moteur turbo, elle a souvent dominé les débats. Elle a raflé des victoires à Brands Hatch, Mugello, et Watkins Glen. Elle a même réalisé une belle perf’ aux 24 Heures du Mans. Les autres marques avaient plus de moyens, mais Lancia avait l’intelligence mécanique. Et ça a payé. Elle reste l’une des voitures les plus titrées de la marque. Une vraie tueuse de géants.
Résumé : Une icône italienne
La Lancia Beta Montecarlo Turbo Groupe V 1981, c’est plus qu’une voiture. C’est une déclaration d’amour à la course. Elle est belle, brutale, rapide et rare. Elle a marqué son époque, et continue de faire rêver les passionnés. Si tu cherches une voiture avec du caractère, de l’histoire et des performances de malade, ne cherche plus. Elle est là. Et elle ne fait aucun compromis. Source
